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La jeunesse chaotique d'Hitler


Hitler naquit en 1889 à Braunau am inn en Autriche. Venu d'un milieu paysan et d'un père douanier, il fut orphelin dés 14 ans et ne brilla jamais à l'école qu'il quitta en 1905 sans diplôme dés suites d'une maladie. A Vienne, il rêva de devenir artiste, mais il échoua deux fois et mena une vie de bohème grâce à sa pension d'orphelin et de ses maigres revenus de la vente de ses toiles et cartes jusqu'en 1913.

Toile d'Hitler

Hitler le soldat moine

En 1914 Hitler s'engagea dans
le 16° régiment d'infanterie Bavarois et quitta Munich pour une instruction de dix jours. Le 23 octobre, il arriva à Lille ou il dormit dans la cour de la bourse alors en construction. Deux jours plus tard, son régiment fut engagé durant six jours dans la bataille de Beselare et de Gheluwe près de Ypres. Les Allemands vainquirent les Anglais. Il y eut 611 survivants sur les 3000 soldats du 16°d'infanterie. (Soit 80% de perte)





« Mais nous n'atteignons pas la route. Nous avançons quatre fois et devons chaque fois reculer. De tout mon groupe, il ne reste que moi et un autre. Finalement il tombe aussi. Une balle m'arrache toute la manche droite. Mais par miracle, je suis sain et sauf... » lettre d'Hitler


Hitler fut un soldat courageux et patriotique :

Après avoir obtenu la croix de fer de 2° classe ; le 17 septembre 1917 la médaille militaire de 3° classe avec épées ; le 9 mai 1918 citation à l'ordre du régiment pour courage exemplaire ; le 18 mai 1918 médailles des blessés ; le 4 aout 1918 croix de fer de 1° classe pour son courage et ses mérites personnels et le 25 aout 1918 médaille de service de 3°classe.

« Nous sommes devenus des animaux dangereux, nous ne combattons, nous nous défendons contre la destruction.
Ce n'est pas contre des humains que nous lançons nos grenades, car à ce moment la nous ne sentons qu'une chose :
c'est que la mort est la qui nous traque, sous ces mains et ces casques. » A l'ouest rien de nouveau Erich Maria Remarque

La encore, on peut aisément imaginer l'état d'esprit des hommes, l’emprise de la guerre sur les esprits et à fortiori les conséquences intellectuelles et morales. C'est aussi durant cette période qu'Hitler se forge en tant qu' homme et que, échappant à la mort, il se croit protéger par une bonne étoile.


Dans la nuit du 13 et 14 octobre 1918 les Anglais déclenchèrent un tir d'artillerie d'obus à gaz sur une petite colline « la montagne » d'une petite commune frontalière appelée Wervicq-sud à une quinzaine de kilomètres au nord de Lille. Le futur dictateur fut gazé et aveuglé, emportant avec lui sa dernière vision de la guerre.

« Sur une colline au sud de Wervick, nous nous trouvâmes pris, dès le soir du 23 octobre, durant de longues heures, sous un feu roulant d'obus à gaz. » « Vers le matin .... je revins en trébuchant et en chancelant vers l’arrière, les yeux en feu, emportant avec moi ma dernière affectation de la guerre »
Mein kampf Hitler
(Il se trompe sur la date et sur l'orthographe de la ville )

La guerre prit fin alors qu'Hitler était à l'hôpital de Pasewalk, se remettant de blessures dues au gaz. Anéanti à l'annonce de la capitulation Allemande, il pleura. À sa sortie de l'hôpital, il retourna dans son régiment de Munich. La Bavière était entre les mains d'un gouvernement révolutionnaire, la Räterepublik ; sa caserne était dirigée par un Soviet .

Le jour de la solution finale ?

Le 20 mai 1940 l'armée des alliés fut coupée en deux. Ce fut "l'étrange défaite" pour les uns et la jubilation pour les autres. L'euphorie Allemande fut symbolisée par une visite du dictateur le 1 juin 1940, sur les anciens champs de bataille d'Ypres où il s'était battu en 1914-1918.
Il visita le cimetière militaire de Langemark près d'Ypres où furent enterrés plusieurs milliers de ses camarades de combats et reçu de la part de l'armée allemande les honneurs de la victoire.


Ensuite vers 18 h, il alla vers un autre lieu symbolique : "la montagne de Wervicq-sud "à une petite quinzaine de kilomètres de Lille. Cette visite eut un caractère très particulier, voir sacré, puisque ce fut à cet endroit exact qu'il fut gazé, puis aveuglé par des obus Anglais durant la nuit du 13 et 14 octobre 1918 et qu'il quitta le front en emportant avec lui son dernier souvenir de soldat. La guerre prit fin alors qu'il était à l'hôpital de Pasewalk, se remettant de blessures dues au gaz.
Anéanti à l'annonce de la capitulation Allemande, il pleura. Après sa sortie de l'hôpital, il retourna dans son régiment de Munich. La Bavière était entre les mains d'un gouvernement révolutionnaire, la Räterepublik ; sa caserne était dirigée par un Soviet. Inutile de dire que cette visite, associée à la jubilation de la victoire sur les alliés et leur "diktat", a du éveiller en lui des sensations fortes. C'est surement ce sentiment exceptionnel additionné à son passé chaotique qui lui a permis de croire qu'il était réellement providentiel et institué par "Dieu" pour accomplir son destin. Quelques jours après cette double visite le processus de la solution finale s'est activé totalement avec de nouvelles lois antis juives et la sortie d'un film de propagande. Il faut bien comprendre que même le parti nazi ne pouvait pas, sans prendre de risques avec l'opinion de son peuple, exterminer les juifs physiquement de manière radicale et ouverte.Tout s'est fait progressivement comme on peut le voir dans "le pianiste" par exemple. Il est fort probable que la décision du déclenchement de la solution finale a été prise sur la"montagne de Wervicq-sud " où il existe encore de nombreux blockhaus et de jolies petites mares qui ne sont rien d'autres que des trous d'obus. Je tiens à préciser que beaucoup d'historiens ne sont pas d'accord avec cette thèse et certains pensent que la décision d'exterminer physiquement les juifs ne fût pas prise avant l'été 1941. Hitler était un monstre mais il était avant tout un homme avec tout ce que ça comporte. Le processus psychanalytique parait assez évident. La grande guerre a et marque encore les esprits de manière évidente. On peut remarquer également qu'à aucun moment de la seconde guerre mondiale les Allemands n'ont utilisé les gaz sauf contre les juifs, les homosexuels, les tziganes et tous les dissidents du régime nazi.

Contact : billycobam@hotmail.fr